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Les nuits d’une jeune fille
poezie [ ]

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de [Tarass_CHEVTCHENKO ]

2022-03-23  | [Acest text ar trebui citit în francais]    |  Înscris în bibliotecă de Guy Rancourt




Les nuits ont desséché
Les yeux bruns de la jeune fille
LA NONNE MARIANNE

La natte épaisse est défaite,
Descend jusqu’à la ceinture,
Les seins découverts ressemblent
Aux flots de la grande mer,
Les yeux bruns brillent pareils
Aux étoiles dans la nuit.
Les bras blancs se sont tendus
Pour entourer une taille
Et les voilà qui s’enfoncent
Dans l’oreiller pâle et froid,
Restent figés, immobiles,
Et ce n’est qu’avec des pleurs
Que la fille les écarte.
« À quoi sert ma belle natte,
À quoi mes yeux de colombe,
À quoi donc ma taille souple
Si je n’ai d’ami fidèle
À qui donner mon amour
Avec qui me partager ?
Mon cœur, mon cœur, il est dur
De battre tout seul au monde.
Avec qui vivre, avec qui
Dis-le-moi, monde perfide.
Dis-moi donc aussi pourquoi
Cette gloire d’être belle ?
Je veux vivre par mon cœur
Et non pas par ma beauté.
Dire que l’on m’envie pourtant,
Que les gens pensent de moi,
Que je suis fière et méchante.
Mais les gens ne savent pas
Ce que dans mon cœur je cache…
Qu’ils médisent donc de moi,
Le péché sera pour eux.
Dieu bon, ne voudrais-tu pas
Écourter tes sombres nuits ?
Elles me sont si pénibles.
Le jour, je ne suis pas seule,
Je parle aux champs et j’oublie
Mon triste sort, mais la nuit… »
Elle se tait, les pleurs coulent,
Les bras blancs se sont tendus,
S’enfoncent dans l’oreiller.

Le 18 mai 1844
Saint-Petersbourg.

(Traduit par Eugène Guillevic in Maxime Rilsky et Alexandre Deitch, Tarass Chevtchenko, Paris, Seghers (Poètes d’aujourd’hui, no 110, 1964, pp. 114-115)

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